• La Révélation : Barbarossa

     

    La première fois que j'ai entendu Barbarossa c'était dans la chaleur de l'été, je me rendais à un rdv qui ne m'enchantait pas du tout. C'est alors que j'ai entendu les premières notes de « The Load » …Je monte le son, je commence à battre la mesure sur le levier de vitesse, le volant et puis vite vite savoir qui est ce groupe qui réussit à me redonner la banane, à me raconter une histoire, à m'apporter EXACTEMENT ce dont j'ai besoin à cet instant précis pour ne pas me quitter.

     

     

     Après quelques recherches j'ai enfin pu découvrir qui se cachait derrière ce titre, qui m'avait happée vers cet instant assez unique d'évasion au cœur des embouteillages : BARBAROSSA !

    Barbarossa, alias Jean Mathé, venait d'entrer dans ma vie de Mélomane. Car oui Mélomane je suis. Je fonctionne au coup de cœur. Je ne juge pas la technique, je ne juge pas le nombre d'albums, les carrières, la gloire, la popularité... Oui je juge au ressenti, aux frissons. Si la musique me transcende alors oui j'ai envie de la partager, de l'écrire et d'en témoigner sans prétention ni attentes. Et pour en revenir à Barbarossa ce fut un réel coup de cœur. J'ai passé plusieurs heures à chercher toutes les infos possibles sur ce Jean Mathé qui venait de m'offrir de magnifiques émotions.

    Ce ne fut pas une surprise lorsque je découvris que les inspirations du jeune londonien n'étaient autres que Simon & Garfunkel, Nick Drake mais encore Sufjan Stevens ou Junip

    Non pas que Barbarossa serait une pâle copie de tous ces artistes réunis chers à mon cœur. Non, Jean Mathé produit une folk-électro-soul unique car il a su puiser intelligemment autant dans la soul de Stevie Wonder, dans la lofi des dirty projectors mais aussi dans les notes enivrantes du parfait Sufjan Stevens. Les morceaux alternent une folk émotive rythmée tant par l'électro que le rock mais aussi et surtout par cette maîtrise incontestable de sa voix singulière.

    A son écoute j'ai chaviré, ses mix d'électro-organique m'ont permise d'atteindre sa profonde sensibilité, et son onirisme somptueux. Cet album m'a apaisée puis ses morceaux brillament ponctués de percussions frénétiques m'ont procurés la libération du cœur et du corps.

    Barbarossa est donc entré dans la liste de ces artistes qui savent me procurer les sensations ultimes de retour vers soi, de frissons incontrôlables, de refrains incessants qui vous font planer délicieusement au-dessus de tout, au-dessus de vous, au-dessus de moi !

     


    votre commentaire
  •  

    Playlist Addictive

     

    Et voilà la première playlist d'Addict(s) ! Vous pourrez piocher à votre gré dans mes coups de coeurs des mois passés et de ce magnifique mois de septembre musicalement qui nous a livré de très belles nouveautés sur lesquelles je reviendrai avec plus de précisions dans les prochains jours. Vite le mois d'Octobre arrive, je m'y plonge et je vous tiens au courant ! 

    1.  Agnes Obel – Fuel to fire
    2. Girls in Hawaii - Misses

    3. Mazzy Star – California

    4. Barbarossa – Turbine

    5. Goldfrapp – Drew

    6. Mark Lanegan – I'm not the loving Kind

    7. Piers Faccini – Broken Mirror

    8. Kevin Tihista – I'm in love with Girls

    9. Bill Callahan – Spring

    10. Emily reo – rainbow road

    11. Pixies - Indie Cindy

    12. Trentemoller – Candy Tongue

    13. Stromae – Formidable

    14. Au revoir simone – Crazy

     Le cadeau supplémentaire cette fois-ci est le magnifique titre de Détroit...


    votre commentaire
  • Touchée par la grâce d'Agnes Obel

     

    Agnes Obel nous a offert en 2010 un magnifique premier album «Philarmonics» qui s'était avéré une véritable révélation très pure et d'une sensibilité rarement exprimée musicalement ces dernières années.

    Aujourd'hui, elle nous arrive avec son nouvel opus « Aventine ». A la première écoute de cet album je dois vous avouer que je me suis dit qu'elle n'avait pas pris de risques, qu'Agnes Obel avait fait du « Agnes Obel », une belle suite à « Philarmonics » en quelque sorte. Et puis j'ai entre-aperçu quelques subtilités discrètes. J'ai donc relevé le défi de la seconde écoute, et les subtilités ont été flagrantes, précises, travaillées, enveloppées. J'ai réitéré l'expérience à plusieurs reprises et, à chaque écoute, une nouvelle découverte, une nouvelle émotion. J'ai voyagé, je me suis échappée dans les contrées lointaines de mes songes.

    A chaque écoute, le piano et ses arrangements si classieux me permettent d'accéder rapidement au creux de mon âme, d'atteindre cet « état » qui vous laisse en suspend, cet état où rien ne vous atteint car vous êtes en apesanteur, suspendu au fil de vos pensées les plus sombres comme les plus fantaisistes.

     

     

    Mais cette virtuose du piano ne nous séduit pas seulement par la qualité et la puissance de ses mélodies. Elle nous envoûte aussi de sa voix d'ange.

     

    Agnes Obel ne vous laisse pas seulement toucher la grâce ou la poésie d'un moment. Elle vous octroie une liberté de penser fantaisiste bien cachée derrière le masque que nous portons tous. Alors écoutez, imprégnez-vous, laissez-vous saisir ... Ca y est ? Vous avez compris ?  


    votre commentaire