• Touchée par la grâce d'Agnes Obel

     

    Agnes Obel nous a offert en 2010 un magnifique premier album «Philarmonics» qui s'était avéré une véritable révélation très pure et d'une sensibilité rarement exprimée musicalement ces dernières années.

    Aujourd'hui, elle nous arrive avec son nouvel opus « Aventine ». A la première écoute de cet album je dois vous avouer que je me suis dit qu'elle n'avait pas pris de risques, qu'Agnes Obel avait fait du « Agnes Obel », une belle suite à « Philarmonics » en quelque sorte. Et puis j'ai entre-aperçu quelques subtilités discrètes. J'ai donc relevé le défi de la seconde écoute, et les subtilités ont été flagrantes, précises, travaillées, enveloppées. J'ai réitéré l'expérience à plusieurs reprises et, à chaque écoute, une nouvelle découverte, une nouvelle émotion. J'ai voyagé, je me suis échappée dans les contrées lointaines de mes songes.

    A chaque écoute, le piano et ses arrangements si classieux me permettent d'accéder rapidement au creux de mon âme, d'atteindre cet « état » qui vous laisse en suspend, cet état où rien ne vous atteint car vous êtes en apesanteur, suspendu au fil de vos pensées les plus sombres comme les plus fantaisistes.

     

     

    Mais cette virtuose du piano ne nous séduit pas seulement par la qualité et la puissance de ses mélodies. Elle nous envoûte aussi de sa voix d'ange.

     

    Agnes Obel ne vous laisse pas seulement toucher la grâce ou la poésie d'un moment. Elle vous octroie une liberté de penser fantaisiste bien cachée derrière le masque que nous portons tous. Alors écoutez, imprégnez-vous, laissez-vous saisir ... Ca y est ? Vous avez compris ?  


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